Repères
: XIVe, XVIIe, XVIIIe.
Eglise de la Madeleine (ancienne) : 1514
: 1562
: 1591
Maison : 1440
: XVIIIe.
Couvent de la Visitation : XVIIe.
Maison aux Trois Pignons : XVe.
Maisons :
: XVIe.
Maison : 1614
: 1610
: 1657
: XVIIe.
: XVIIe.
: 1752
: XVIIe.
: 1691
: 1650
Maison : ?
: XVIIIe.
Maison : ?
: XVIIe.
dit Perreney de Baleure : 1618
: XVIIe.
: 1697
Immeuble : XVIIe.
: 1767, 1865
: XVIIIe.
Maison : ?
Porte Saint-Pierre : 1760
: XVIIe.
: XIVe.
: XVe.
: ?
: XVe, XVIIe.
: 1650
Chartreuse de Champmol : XIVe, XVe, XVIIe, XVIIIe, XIXe.
: XVIIIe.
: 1474
: 1642
Immeuble : 1907
Immeuble : XVIe.
Maison Pouffier : XVIe.
Maison : 1556
: XIVe.
Maison : XVe.
: 1483
: 1614
: XIIe, XIVe, XVe, XVIIe.
: 1627
: XVIIe.
Saint-Jean : XIVe, XVe.
Porte Guillaume : 1786
: XVIe.
: XVIe, XVIIe, XVIIIe.
Maison Milsand : 1560
: XIIIe.
: XVe, XVIe.
: 1490
Bareuzai : XX
: XVIIIe, XIXe.
: 1760
: XVe, XVIIe, XVIIIe.
Immeuble : XVIe.
: 1459, 1508
: XIVe, XVe.
Saint-Nicolas :
Maison : XVe.
: 1621
: XVIIe.
: XVIIIe.
Maisons : XVe, XVIe.
Maisons : XVe, XVIe.
: 1440, 1670, 1707
: 1833
Immeubles : XVIIe.
Maison aux Trois Visages : 1470
Immeuble : Divers
Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne : XIVe, XVe, XVIIe, XVIIIe.
: 1735
: XVIe.
Maison Creuzot : XIXe.
Cellier de Morimont : XIIIe.
: 1641
Maison : ?
: 1665
Maison : ?
: XVIIIe.
Eglise Notre-Dame : XIIIe, XIVe, rénovée au XIXe.
Maison Maillard : 1565
Palais de Justice : XVIe, XIXe.
: XVIIIe.
: 1650
: 1541
: 1541
: 1630
: 1630
Jeu de paume (ancien) : XVe.
: 1650
Maisons : XVe.
Immeuble : XVe.
: 1772
: 1684
: 1777
: 1759
: 1912
Maison : ?
Immeuble : 1692
: 1875
: XIIe, XIII, XIVe.
: XIIe, XIII, XIVe.
Saint-Philibert : XIIe.
: XIIIe, XVIIe, XIXe.
: 1618
Eglise Saint-Michel : XVIe.
Hospice Sainte-Anne : 1699, 1708
Maison : XVIIe.
Maison Chisseret : XVIIe.
Synagogue : 1879
: XIXe.
Couvent des Cordeliers (ancien) : XIIIe, XVIIIe.
Saint-Etienne : XVe, XVIIe, XVIIIe.
Maison : XVIIIe.
: 1790
: 1667
: XVe.
: XVIIe..
: XVIIIe.
Maison : XVIe.
: 1576
: 1640
: 1690
: 1560
Maisons : XVe.
: XVIIe.
Les édifices religieux (suite)
Saint-Bénigne
La basilique et le monastère sont érigés en 535 sur un domaine
offert par le roi Gontran au VIe siècle, qui embrasse presque toute
la vallée de l’Ouche.
Restaurée en 891, l’abbaye est saccagée en 891 par les Normands.
Reconstruite en 1001 par Guillaume de Volpiano, elle ne gardera sa taille actuelle
qu’après une nouvelle reconstruction engagée suite à l’incendie de 1137.
On y re-installera plusieurs fois sa flèche qui subit les affres de la foudre.
La dernière reconstruction atteint les 93 mètres en 1896.
La Révolution lui confisque ses cloches. Saint-Bénigne dû se contenter
jusqu’en 1861 de celle offerte par Saint-Médard. Les verrières ont été
restaurées à cette époque.
La crypte - redécouverte à la suite d’une fouille en 1858 - contient
les vestiges du tombeau de saint Bénigne et quelques témoignages
dont de magnifiques chapiteaux sculptés. On peut la visiter durant la
journée en entrant soit par l’entrée principale de la cathédrale
Saint-Bénigne, soit par la porte donnant sur le parvis Saint-Philibert.
Sur le flan droit de la cathédrale se trouve le musée d’archéologie,
dans les anciens dortoirs de Saint-Bénigne, au bas de la rue Docteur
Maret. Le lieu reste incontournable pour le passionné d’histoire qui
y rencontrera l’homme de Geney.
Saint-Étienne
Chapelle en 343 sous les ordres de saint Urbain, évêque de Langres,
la crypte qu’elle recouvrait était connue pour avoir rassemblé
les premiers chrétiens. Elle devient plus tard Saint-Médard et
est démolie au XVIIe. La nouvelle église Saint-Etienne
est construite en 1045 par l’abbé Garnier de Mailly, elle joint pas son
abside une des tours du Castrum. L’incendie de 1137 précéda sa
reconstruction et son agrandissement. La foudre frappa le clocher en 1488 et
l’ensemble est immédiatement reconstruit par Richard Chambellan.
L’église menace ruine au XVIIe siècle. Reconstruite par Claude Fyot en
1662, elle devient cathédrale épiscopale en 1731 et accueille
les dépouilles des sculpteurs Claus Sluter et Claus de Werve, sépultures
disparues depuis. Entièrement dépouillée et transformée
en halles aux blés à la Révolution, elle devient magasin général
en 1809 puis Bourse du Commerce en 1896[30] .
Saint-Jean
Selon Chabeuf, le baptistère, chapelle consacrée aux baptêmes, date au moins de l’époque saint Urbain, c’est à dire au IV’ siècle[31] . Elle est toutefois reconstruite, et agrandie, en l’an 1000 puis en 1448. Consacrée en 1468, la paroisse Saint-Jean devient en 1791 un entrepôt aux fourrages de guerre, une boucherie en 1801[32] , halles aux fourrages et magasins de fourrage en 1830 en hébergeant le bureau de vérification des poids publics [33] , puis un marché en 1862. Rendue brièvement au culte[34] , elle abrite de nos jours un théâtre.
Saint Michel
Chapelle au VIe siècle, elle est édifiée par les chanoines
de Saint-Étienne. Reconstruite au IX’, elle devient basilique en 898[35]
.
L’incendie de 1137 relance sa construction sur plusieurs années. Le portail,
dont le tympan est d’Hugues Sambin, est terminé au XVI’ siècle, les étages
supérieurs des tours à la fin du XVIIe siècle.
Elle récupère l’orgue de la Sainte-Chapelle en 1795 et faillit bien devenir
à son tour une halle quelques années plus tard.
Elle offre au passant divers styles gothiques et renaissances dont on admire
une certaine harmonie.
Saint-Philibert
Ce magnifique bâtiment devient paroisse des culs bleus, les barôzais
ou bareuzais (viticulteurs de l’époque), au XIe siècle[36]
. Reconstruite au XIIe, le clocher y est installé en
1513[37] . On y réceptionne le maire
et l’on y tient les assemblées communales[38]
.
Ecurie pour la cavalerie puis magasin de l’armée en 1830[39]
, la paroisse est amputée de ses trois absides début XIXe
pour la construction de la rue des vieilles étuves, le macadam en garde
les stigmates.
Les Carmélites
Le couvent des Carmélites, premier monastère de femmes à Dijon[40] , est construit en 1608. Son clocher fut détruit à la Révolution. En 1810, l’ensemble devient caserne et l’église prison militaire.
L’hôpital général
Cet ensemble était également appelé l’hôpital du Saint-Esprit, car il fut d’abord administré par des religieux hospitaliers de l’ordre du même nom. L’obélisque en pierre est érigé en 1784[41] . On peut découvrir au fond du jardin une copie du puits de Moïse installée là en 1508 par Guillaume Sacquenier, commandeur de l’hôpital[42] .
[30] Henri Chabeuf, Dijon à travers les âges, Ed.
du Bastion, 1897, p.59 et suivantes.
[31] Henri Chabeuf, Dijon à travers les âges, Ed.
du Bastion, 1897, p.90
[32] J. Goussard, Guide pittoresque à dijon, Ed ;
du Bastion, 1853, rev. 1998, p. 197
[33] Théodore de Jolimont, Description et vues pittoresques
de la ville de Dijon, Ed. Jean-Pierre Gyss, réd. 1982 (original de 1830),
p.25.
[34] Pierre Gras, in. Théodore de Jolimont, Description
et vues pittoresques de la ville de Dijon, Ed. Jean-Pierre Gyss, réd. 1982
(de 1830).
[35] J. Goussard, Guide pittoresque à dijon, Ed ;
du Bastion, 1853, rev. 1998, p. 191
[36] Henri Chabeuf, Dijon à travers les âges, Ed.
du Bastion, 1897, p.98
[37] J. Goussard, Guide pittoresque à dijon, Ed ;
du Bastion, 1853, rev. 1998, p. 193
[38] Théodore de Jolimont, Description et vues pittoresques
de la ville de Dijon, Ed. Jean-Pierre Gyss, réd. 1982 (de 1830), p.28.
[39] Pierre Gras, in Théodore
de Jolimont, Description et vues pittoresques de la ville de Dijon, Ed.
Jean-Pierre Gyss, réd. 1982 (de 1830).
[40] J. Goussard, Guide pittoresque à dijon, Ed ;
du Bastion, 1853, rev. 1998, p. 199
[41] Théodore de Jolimont, Description et vues pittoresques
de la ville de Dijon, Ed. Jean-Pierre Gyss, réd. 1982 (de 1830), p.56.
[42] Eugène Fyot, Dijon, Son passé évoqué
par ses Rues, Ed. de la tour de Gile, réd. 1995 (de 1927), p.277